Maison de la force

Maison de la force

L'introduction

    “Bien penser, bien parler, bien agir”. Cette belle formule, d'origine zoroastrienne, servait de base à l'éducation des jeunes iraniens et à l'édification d'une vie enrichie par l'effort et le respect d'une éthique hautement humaine. Le corps sainement développé par des exercices appropriés devenait apte à défendre le sol national et à se dresser contre l'agresseur.

     Une des survivances les plus curieuses et les plus intéressantes de l'Iran ancien est la fréquentation des zour khaneh (maison de la force). Le sport traditionnel de l'Iran, bâstâni (antique), se déroulant dans le zour khaneh, est entré dans les mœurs pour aguerrir le corps et le préparer à la lutte. Les gens qui s'y trouvaient, cultivaient leur esprit en même temps qu‘ils exerçaient leur force et leur adresse. Le zour khaneh se profila au cours des siècles comme une école d'apprentissage parfaite pour la vie et joua un rôle de conservation des valeurs morales et mystiques.

     Tout autant que la langue et la littérature persanes, que la miniature, que les beautés d'Isfahan et de Persépolis, le zour khaneh est significatif d'un état d'esprit et d'une civilisation. Parmi les sports actuels, le zour khaneh a une place de choix et ne cesse jamais d'affirmer sa vitalité et permet aux Iraniens de garder les traditions chevaleresques de leurs ancêtres. Elle tient à la fois du sport, de l'expérience religieuse, de la littérature et du théâtre.

     Persuadé de l'incontestable originalité du zour khaneh, de son importance et de son efficacité, on y prête actuellement une particulière attention. De nos jours, les zour khaneh attirent encore de nombreux fervents appartenant à toutes les couches de la société.

L'origine du zour khaneh             

     La nécessité de la défense, voire de l'attaque, obligeait nos ancêtres à pratiquer les exercices physiques d'une manière continue et vitale. C'est ainsi que fut créé un sport avec instruments et accessoires, copiés sur l'attirail du guerrier et adaptés à l'espace restreint du zourkhaneh afin d'entraîner les jeunes à des performances.

     “Les jeunes perses apprennent l'équitation et le tir et ils sont durement entraînés à la force et à l'endurance”, notait Hérodote. Par Ferdovsi (940-1020), le plus grand poète épique de la Perse, nous savons qu'Ardéchir Ier (224-241), le fondateur de la dynastie des Sassanides (224-642), obligea l'ensemble de ses sujets à pratiquer le zour khaneh et les arts du pahlavan (athlète-chevalier).

L'Ayyari et le ma'réfat : le bien et le beau

     Au 7e siècle, l'invasion arabe obligea l'Iran à regrouper ses forces. Les Arabes muselèrent toute forme de patriotisme mais une chevalerie, l' ayyari , se constitua rapidement et peu à peu se réorganisa en mouvement politique et retrouva les règles qu'elle avait promulguées dès sa fondation sous les Parthes (250 av. J.-C.–224 après J.-C.). L'ayyari prit selon les époques des visages variés dont le premier nous est attesté par le Livre des Rois de Ferdovsi.

     L' ayyar pour le poète furent Rostam partant seul à la quête de son fils en terre ennemie, ou Guive allant dans le repaire de l'adversaire pour y trouver la trace d'un prince persan enlevé. Ces croisades solitaires ponctuées d'actes héroïques sont typiques de la chevalerie telle que l'envisageait Ferdovsi. Rostam, le héros fabuleux, continue à vivre dans l'imagination et le cœur des Iraniens. Tels furent l'Achille des Grecs, le Siegfried des Germains, le Roland des Francs, véritables portraits de héros nationaux.

      Dans la chronique de Qabous Nameh , écrite au 10e siècle, on trouve une autre explication de l'ayyari: “… Est reconnu ayyar celui qui possède les qualités nécessaires: courage et virilité, effacement des intérêts personnels au profit de ceux de la communauté, sens de l'amitié et de la fraternité, pureté et miséricorde, penser juste et parler droit, reconnaissance envers l'hôte qui a placé devant lui la nappe du pain et du sel (Un dicton persan dit: Il ne faut pas trahir celui dont on a mangé le pain et le sel.). L'ayyar n'est pas désarçonné par les coups du sort. L'analyse approfondie du cours du monde doit lui prodiguer un enseignement fructueux”. Le moraliste résume son propos en une formule “sagesse, droiture, force harmonieuse”. Tous ces actes nobles qui devaient être joints à la force physique et qui étaient courants dans les zour khaneh s'appellent "ma'réfat" .

     Les ayyar, prompts à flairer les bourrasques pour la paix de leur pays et aguerris à tous les exercices martiaux, prirent au 10e siècle les armes contre les Arabes et jetèrent les bases de l'hégémonie nationale. A cette époque, des confréries chevaleresques se constituèrent et formèrent une chaîne qui, encerclant tout le plateau iranien, plongeait ses ramifications au cœur même de Bagdad . Leur action se traduisit d'abord par leur allégeance au chiisme, puis aboutit au retour des persécutions armées.

     L'influence de cette chevalerie fut non seulement dans ce regroupement des forces mais aussi pour la sauvegarde des traditions nationales et pour la propagation de la foi chiite lorsque les souverains du pays s'efforçaient de propager la doctrine sunnite. Le zour khaneh devint alors un lieu de rencontre pour les opposants aux régimes sunnites. C'est pour cette même raison que le zour khaneh fut interdit et les Persans le pratiquaient en cachette. Protestation virulente contre l'hégémonie arabe, le chiisme devint le fanion du patriotisme théocratique persan dont les ayyar assurèrent le triomphe. L'apogée du zour khaneh fut atteint sous la dynastie safavide lorsque le chiisme devint religion d'Etat.

      Malmenée par des troubles successifs, l'ayyari subit un déclin sensible mais recouvra ses forces sous l'autorité des Ilkhanides (1265-1353), les successeurs de Genghis Khan. Dans le zour khaneh, à nouveau, on forgeait  des hommes musclés capables de prendre les armes. A cette époque, la chevalerie se codifia par des traités qui en formulaient les règles.

     Etant d'un grand secours pour les victimes de la cruauté et des exactions mongoles, les chevaliers malgré une dure oppression se rebellèrent et installèrent le mouvement des Sarbédaran (1337-1381), les pendus. Les Sarbédaran se sacrifiaient pour sauver les autres.

Le Chatéri : les pieds ailés

     Les écoles de chater inspirent l'institution du zour khaneh tout autant que les principes de l'ayyari ou du pahlavan. De tout temps la profession de chater (messager) fut entourée de la considération générale. Les adolescents, qui avaient les talents requis pour devenir chater, étaient entraînés par des maîtres-messagers chevronnés qui appartenaient également aux associations d'ayyar et faisaient de leurs élèves des preux aguerris.   L'apprentissage des messagers était couronné par une cérémonie solennisée par la présence du chah.

     Il y a près d'un siècle que les chater ont disparu de l'Iran. Ils escortaient les voyageurs isolés, les caravanes de commerçants et de pèlerins et les protégeaient contre les dangers des grands chemins et les traquenards des brigands. Cautionnés par un code de l'honneur chevaleresque, les messagers risquaient leur vie pour secourir les personnes en danger. Ils ont été remplacés par les moyens modernes de sécurité mais n'en gardent pas moins un grand prestige dans les mémoires.

Le soufisme

     Si le dôme des zour khaneh s'inspire des coupoles des monastères de derviches, ce n'est pas par hasard. L'aménagement intérieur du gymnase évoque la salle de réunions des soufis. Ici comme là, on trouve une arène que domine une chaire.

     Les exercices du zour khaneh se déroulent dans une fosse souvent octogonale d'un mètre de profondeur environ. Il faut y voir la mise en pratique des maximes professées par certains derviches, qui vivent dans une complète humilité, couchant à même le sol afin de ne pas oublier les modestes origines de l'homme et la fragile folie des honneurs. Ainsi, les athlètes touchent de leurs pieds et de leur dos le sol de l'arène pour mesurer le peu de chose qu'est la force d'un corps sorti de l'argile, et qui retournera en poussière. L'arène était autrefois soit à quatre côtés, comme la tombe d'Ali (le premier Imam des chiites), soit hexagonale à l'image du mausolée de son fils Hosseïn (le troisième imam des chiites). Dès le début de l'hégémonie arabe, les Iraniens se préparèrent à la guerre dans cette fosse qui leur rappelait les dernières demeures des saints chiites. Il est à noter que le sol de la fosse était autrefois couvert de sable, mais il est aujourd'hui cimenté.    

     Le rostre, situé à l'entrée du zour khaneh où prend place  le morched (guide) est une réplique des chaires que l'on élevait dans les ermitages de derviches et les maisons de thé pour commémorer les grandes heures du chiisme. Le morched rythme à coups de tambour et de cloche les mouvements gymniques en déclamant des distiques épiques et mystiques ou des prières.

      Aux dures époques de domination étrangère, l'évocation des noms de Mohammad, Ali et de ses descendants, ponctuant les exercices des athlètes, étaient autant de cris d'espoir en un futur meilleur, car l'adhésion au chiisme fut pour l'Iran une des arcanes de sa personnalité. Vivant leur religion, il leur était impensable de se livrer à l'exercice physique sans lui donner un sens dévot, matériellement garanti par la forme du zour khaneh et la présence de la chaire, et illustré par la stricte obédience aux préceptes chiites.

   Les relations entre membres d'un zour khaneh sont calquées sur les liens qui unissent une confrérie soufie. Le morched est l'équivalent du cheikh désignant le maître d'une secte. La Voie mystique est caractérisée par des étapes successives qui vont de la recherche jusqu'à l'anéantissement dans l'amour divin. Les fervents du sport antique passent par des degrés et connaissent un long apprentissage.

La hiérarchie dans le zour khaneh

     La hiérarchie dans les zour khaneh est basée sur l'ancienneté de l'athlète et son accomplissement. Le disciple du zour khaneh, lorsqu'il commence ce sport est novtcheh (novice). A la fin de cette période, le novtcheh deviendra nov khasteh (adolescent) et jouira déjà d'une certaine considération parmi les athlètes. En préservant dans ses efforts pour obtenir la maîtrise de soi, le jeune homme sera élevé au rang de khod sakhteh , celui qui s'est fait lui-même et qui est compté maintenant parmi les hommes vaillants et généreux. Le khod sakhteh accompli est le pichkesvat (pionnier, en général celui qui est plus âgé et qui a plus d'expérience), second dans la hiérarchie du gymnase. Le pahlavan (mot qui veut dire brave), premier dans la hiérarchie, est celui qui enseigne les novices et qui guide les adolescents.

     L'entrée du khod sakhteh, du pichkesvat et du pahlavan est saluée par un battement de tambour et un tintement de cloche, puis le morched demande à l'assistance de manifester sa déférence à l'égard du héros en psalmodiant la formule consacrée qui s'appelle "salavat ": ”Puisse la miséricorde divine s'étendre  sur Mohammad et toute sa descendance!” C'est pourquoi ils portent également le titre de salavati ou encore “maître de la cloche et maître du tambour”.

     Les pahlavan, unanimement adorés des foules, briguaient le titre du djahan pahlavan , c'est-à-dire "champion du monde". Tous ceux qui ont été élevés à cette gloire sont autant de symboles de la virtuosité athlétique alliée à l'épanouissement éthique. 

Les lois de courtoisie

    - “Vous avez la première place, en vérité”.

  - ”Mais non, je ne suis que poussière au regard de vos mérites”.

  - ”Je l'atteste, devant Dieu, vous êtes notre maître à tous”.

     Les deux pichkesvat qui échangent ces marques de déférence peuvent cependant l'un et l'autre prétendre à la place du meneur de jeu, celui qui se tient au milieu de la fosse où les athlètes forment cercle autour de lui. La courtoisie la plus subtile règle les mœurs et les rapports des gymnastes et reflète les formes conventionnelles des relations cérémonieuses qui sont en honneur en Iran . Les juniors du zour khaneh s'inclinent devant leurs aînés et ceux-ci font de même devant le vétéran, qui lui sera le premier à ouvrir la marche et à sauter dans la fosse dont il baisera le sol en marque d'humilité.

     Une autre coutume bien établie est celle du golrizan , l'envoi de fleurs qui marque quelque événement de choix: une lutte entre deux champions, le resserrement des liens d'amitié entre deux athlètes, le renouvellement de l'allégeance d'un jeune envers son aîné et la subvention des gymnastes aux pauvres. Parfois, les fleurs sont offertes par l'offenseur à l'offensé.

La rotation et le trépignement

     Bras tendus à l'horizontale, le tourneur prend appui sur un pied et tourne sur lui-même en se servant de l'autre pied qui fait fonction d'hélice. Il continue jusqu'à l'épuisement et à une telle vitesse que l'on ne voit plus qu'une silhouette. Tour à tour les participants viennent au milieu de la fosse et tournent sur eux-même comme les derviches dans leurs assemblées. Le morched, louant les héros mythiques, imprime au tambour la cadence spécifique à la rotation. Cet exercice est pratiqué pour garder l'équilibre du corps.

     Le vétéran termine sa rotation en battant des pieds. Les trépignements sont les mêmes que ceux par lesquels les soufis traduisent leur exaltation passionnée. Cette trépidation répétée faisait partie, dans les anciennes écoles, des exercices pour la formation des courriers à pied.

La lutte

    “O jeune homme, bien fait, aux griffes acérées,

     Tu te prépares à la guerre en faisant la lutte”.

     Cette formule est prononcée avant la lutte que les Iraniens appréciaient au plus haut point. Les vaillants hommes entraient en lice et commençaient leurs joutes par des prouesses à la massue, à l'arc et à l'épée. Si les deux champions demeuraient valides après ces premiers combats, la lutte en dernier ressort décidait de la victoire.

La lutte est le sport national iranien et son enseignement remonte à un lointain passé. Elle se pratiquait à l'origine dans le zour khaneh. Après des exercices préliminaires, le moniteur invite un sportif à la lutte. Celui-ci s'approche et le salue avec respect, et puis la lutte commence. Diverses méthodes sont enseignées; lutte amicale, lutte d'hostilité, lutte en groupe, lutte de championnant, etc. C'est la lutte de championnat qui est la plus caractéristique. Autrefois elle était la spécialité de champions réputés qui allaient de ville en ville; les rencontres se déroulaient au milieu des chants épiques.

     Les commandants en chef des armées et les généraux les plus réputés remettaient périodiquement en jeu leurs grades et leurs titres en prenant part à ces tournois. La lutte à mains nues fut toujours hautement prisée en Perse. En champ clos, les victoires athlétiques renforçaient la confiance des soldats dans leurs chefs. Ces mots étaient alors scandés:

    “Accède donc à la glorieuse assemblée de tes pairs, tu as fait la preuve de ta vaillance sans faille.”

Le déroulement des exercice

     Le sport antique respecte dans son déroulement les règles codifées au début du 19e siècle par deux pahlavans qui, après avoir parcouru le pays, et recueillant les traditions gardées fidèlement par les populations, établirent les lois de la fosse.

     Les athlètes sont habillés de la tenue réglementaire du zour khaneh: une culotte en cuir ou en tissu rebrodé rehaussée de motifs traditionnels. Elle est l'aboutissement historique des pièces de cuir souple dont s'enveloppaient les chevaliers et les messagers. Le reste du corps est tantôt nu, en signe de vaillance, souvenir des chevaliers aguerris qui étaient toujours prêts à combattre sans se soucier des contingences, et tantôt habillé d'une chemise à manches courtes.

     Les instruments utilisés au zour khaneh sont le mil , ou massue de bois rappelant les masses d'armes pesant de 2 à 25 kilos, le kabbadeh qui est une réminiscence de l'arc pesant de 10 à 50, le sang , planche de bois évoquant les grands boucliers pesant de 30 à 60 kilos, et le takhteh chéna, planchette de natation. Cet armement d'imitation préparait les hommes au maniement d'un armement réel et développait en même temps leur musculature et leur endurance.     

     Avant de sauter dans la fosse, il faut faire ses ablutions. Pour commencer l'entraînement, le vétéran saute dans la fosse et ses compagnons le suivent. Ils se placent en cercle dont le centre est occupé par le vétéran qui s'appelle ici, miandar, teneur de milieu. Le miandar qui mène le jeu du milieu de la fosse propose à chacun de ses camarades de le remplacer, mais généralement on décline cet honneur et il finit par ouvrir la marche .

     Pendant les exercices l'ordre et la solennité sont de rigueur. Les gestes précis de chaque exercice sont exécutés par tous dans le même ordre et au même rythme. Tout ceci est toujours accompagné du roulement régulier du tambour, du tintement de cloche et de la déclamation des vers épiques et mystiques. L'enthousiasme des assistants s'exprime à la fin de chaque phase lorsque le morched leur demande d'entonner les salavat. Les salavat, ainsi que toutes sortes de phrases laudatives prononcées par le morched, saluent la performance.

     Parfois à la fin des exercices, les athlètes se massent les uns les autres. Ce sont en général les novices qui massent les aînés. Les plus jeunes étaient autrefois massés par le masseur du zour khaneh (aujourd'hui le masseur n'existe plus). Après le massage, ils font leur prière et vont revêtir leurs habits ordinaires et un à un quittent la fosse avec le même protocole qui a marqué l'arrivée et le morched  récite deux vers mystiques:

    “L'assemblée s'est achevée, la vie touche à sa fin,

     Mais nous en sommes restés au début de Ta Description.”

Des poèmes qui se récitent dans le zour khaneh pour inciter à l'effort

    “Sur le tapis bleuté, les étoiles

     Sont des copeaux de vif argent.

     J'ai contemplé la planète Mars

     J'ai scruté la jeune lune.

     Alors, j'ai considéré ma vie

     Les graines que j'avais semées

     J'ai ressenti le défi

     Jeté par les moissons en gerbes.

     Remontant les années, j'interpellai mon âme:

     En vain, tu as gâché le meilleur,

     Gaspillé un océan de vie.

     Supporte les réprimandes

     De tes coupables négligences.

     Un murmure se leva, allusive réponse:

     Dessine en toi l'image du créateur.

     Ne désespère nullement, ta lumière

     Irradiera comme une bague,

     Le soleil, pinacle stellaire,

     Eblouissant dans ses multiples tours”. (poème de Hafez)   

   

     “Quelquefois, j'allais dans les maisons de jeux,

     j'y vis la lutte des as.

     Quelquefois, je me suis assis avec les derviches errants,

     j'y vis comptes, aumônes et chanvre.

     La parole d'un sage me frappa l'oreille:

     Tous ces discours sont vains,

     Lève-toi et va au zour khaneh.

     On y parle massues et boucliers, de la planchette et de l'arc.

     C'est le bazar de la pure lutte : toutes ses techniques sont honorées,

     L'un lutte avec la vaillance d'un lion , l'autre nage comme la baleine,

     La souplesse de la panthère, la force de l'éléphant,

     C'est le combat du lion et de la panthère.

     La langue est liée par une discipline militaire.

     On y joue du tambour, le tambour de la guerre”.

   

     “Quoique tu fasses, invoque le nom d'Allah

     Pour qu'il te remette tous tes péchés.

     Saisis de ta main le bouclier et répète.

     Et redis tant que tu as du souffle:

     Il n'y a de pouvoir et de force qu'en Dieu. (citation du Coran)

     Lutte, arme ta volonté

     Tu seras indomptable, intrépide,

     Soulève les boucliers

     Tu y trouveras dignité et grandeur”.

    

     “Va lier les mains de Rostame!

     Et Rostam: L'univers même ne le peut.

     Si le Créateur alignait ses étoiles,

     Si de chacune il sortait une armée,

     De ma massue pesante je la pulvériserais,

     En éparpillant les morceaux aux quatre vents”.                    (Livre des Rois)

  

     “Bien amené.

     Puissent vos bras devenir d'airain,

     Que Dieu vous accorde le Beau et le Bien,

     Mille fois bravo!

     Par les martyrs de la plaine de Karbala ”.

Remarque :

Dans toutes les grandes villes, il y a des maisons de la force. Au cours du voyage, les touristes ont toujours l'occasion d'en visiter. Ne quittez pas l'Iran sans en visiter!!!

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