Artisanat

Artisanat

     L'héritage artisanal de l'Iran est extrêmement riche: tapis, miniature, poterie, ciselure, impression textile, marqueterie, brocart, incrustation, sculpture, etc.

Tapis

     Le tissage de tapis est l'activité artisanale la plus répandue en Iran. Les origines de tapis remontent à la haute antiquité. Le plus ancien tapis connu, retrouvé à ...

Poterie

     Un bol du 6e millénaire av. J.C., exposé dans le musée National à Téhéran, atteste de l'ancienneté de la poterie en Iran. A partir du 9e siècle, le succès des poteries émaillées dépassa les frontières. Cet art atteignit son apogée au 13e siècle. Pendant la domination mongole, la forte influence chinoise entraîna la représentation courante de motifs figuratifs. Le 18e siècle marqua le début du déclin.

     Les plus beaux exemples de poteries persanes ont été trouvé à Neïchabour, à Rey et à Gorgan et figurent dans le musée National, le musée de Reza Abbassi et le musée du Verre et de la Céramique à Téhéran. Aujourd'hui, le village de Laleh Djin près de Hamédan, est le centre de la production de poteries.

Miniature

     Autre expression du génie artistique iranien, c'est la miniature. L'islam proscrivant la représentation d'êtres vivants, la sculpture ne se développa pas durant la période islamique, mais l'art de l'illustration des livres donna peu à peu naissance à un art pictural étroitement lié à la littérature. Au début du 13e siècle, la miniature a retenu l'attention des artistes iraniens. Les Iraniens qui avaient appris cet art des Chinois firent beaucoup de progrès dans cette branche et inventèrent de nouvelles méthodes. Après l'invasion mongole (13e siècle), à cause de l'influence chinoise, les peintures devinrent encore plus raffinées et plus délicates. Après les Mongols l'âge d'or de la miniature refleurit à l'époque des Timourides (1405-1517) et connut un nouvel essor à l'époque des Safavides (1501-1722).

       

     Les miniatures ont pour thèmes de prédilection les couples d'amoureux en tenue traditionnelle, les jeux de polo, les scènes de chasse et les monuments historiques. Le souci du détail et la complexité picturale des miniatures leur valent une reconnaissance mondiale. Elles peuvent être peintes sur de l'ivoire, de l'os ou du papier. Aujourd'hui, l'ivoire n'existe plus et on ne se sert que d'os de chameau, de boeuf ou de papier. Il est à signaler que les miniatures sur l'os sont plus résistantes car l'os n'absorbe pas d'humidité. Isfahan propose actuellement les plus belles miniatures du pays.

     Les plus anciennes miniatures d'Iran, appartenant à l'école de Chiraz, sont celles qui figurent dans le musée de Reza Abbassi à Téhéran. Il expose de superbes exemplaires de miniatures anciennes et contemporaines. Il s'agit en majorité d'ouvrages de poésie dans lesquels les pages historiées voisinent avec le texte. Parmi les célèbres maîtres miniaturistes du pays, citons Kamaloddin Behzad (15e siècle), Reza Abbassi (17e siècle), Hossein Behzad et Mahmoud Farchtchian (20e siècle). L'ouvrage qui inspira le plus grand nombre de miniatures, est l'épopée du Livre des Rois de Ferdovsi (10e siècle), le plus grand poète épique d'Iran.

Le travail du métal

     L'usage du métal dans les arts décoratifs en Iran remonte à l'Antiquité. Un poignard en airain datant du 3e millénaire av. J.-C., fabriqué au Lorestan et exposé au musée National, atteste de l'ancienneté de cet art. Les plus beaux objets en or et en argent remontent à la dynastie achéménide (550--330 av. J.-C.) et sassanide (224-642 ap. J.-C.).

     Aujourd'hui les artisans d'Isfahan et de Kerman excellent dans le travail du métal. Les plus beaux exemples sont exposés dans le musée de Reza Abbassi à Téhéran.

Calligraphie et enluminure

     La calligraphie occupe une place privilégiée dans la culture islamique. Au départ, elle était destinée à reproduire et à transmettre la Parole de Dieu contenue dans le Coran. Très rapidement, elle fut également employée à des fins décoratives dans des contextes séculiers autant que religieux. Dans les pays musulmans, la calligraphie est, après l'architecture, le principal art religieux. Au cours des siècles, les artistes musulmans ont inventé un grand nombre de styles calligraphiques. Cet art a toujours été considéré comme une forme d'expression artistique d'importance majeure. De nos jour encore, avoir une belle écriture est le propre d'un homme cultivé.

     Cette attitude est apparue très tôt et dès la période abbasside (750-945 ), on commença à produire des manuscrits à la fois calligraphiés et enluminés (comme les exemplaires du Coran) ou illustrés (comme certains ouvrages scientifiques et historiques). L'Islam proscrivant la représentation d'êtres vivants, les copistes du Coran déployaient tous leurs talents dans le domaine de l'écriture ou de l'enluminure. La production de beaux exemplaires du Coran s'est poursuivie jusqu'à nos jours. L'art de reliure s'est développé en même temps pour atteindre son apogée au 15e siècle. Parmi les styles calligraphiques en Iran le plus populaire est le nasta'liq. L'élégance et la légèreté des mots en font un complément idéal à une peinture ou à une illustartion de livre.

Impression textile

     Cet artisanat date des Sassanides (224-642 ap. J.-C.). Vous verrez en Iran des nappes et des tentures imprimées à la main. L'étoffe utilisée est en général un calicot. A chaque couleur du motif correspond un bloc de bois de poirier gravé. Le meilleur de la production actuelle vient d'Isfahan et de Damghan.

Marqueterie

     La marqueterie (khatam) est un art national iranien. Chiraz est surtout renommée pour ses artistes auteurs de la marqueterie. C'est à partir de l'époque safavide (1501-1722) que commence l'histoire de cet art délicat qui très vite atteint une grande perfection. A l'époque des Safavides la marqueterie occupait une place importante dans les arts. Comme le jeu des couleurs est important pour l'effet esthétique, l'artisan emploie une grande variété de matériaux différents dont plusieurs espèces de bois, de métaux, d'os et de glace. Cette technique entre dans la fabrication d'objets décoratifs.

Brocart et broderie

     D'après les historiens, on trouvait déjà du brocart iranien il y a deux mille ans. Il était très recherché par les rois et les princes pour décorer leurs palais ou pour s'en faire de somptueux vêtements. Hérodote lui-même rapporte que le brocart iranien était renommé mondialement. Les Romains aimaient à s'en parer pour leurs fêtes, si bien que peu à peu les artisans de Byzance se sont mis à en faire des imitations.

     Actuellement, les morceaux de ces brocarts qui ont subsisté sont des pièces de musée. Sur les brocarts, on retrouve des sujets typiques: personnages, bêtes, fleurs, scènes de chasse, fêtes ou dessins géométriques. Les meilleurs exemplaires sont conservés au Musée National. Aujourd'hui le travail de brocart n'est plus courant en Iran, mais les tissus brodés se trouvent partout. Le meilleur de la production actuelle vient de Kerman.

Incrustation et sculpture sur bois

     Les artisans de Chiraz, de Téhéran et de Abadeh excellent dans l'art de l'incrustation et la sculpture sur bois (moarraq et monabbat). Plusieurs variétés de bois servent de support à des incrustations faites de bois, d'os, de coquillages et de métaux. Cette technique entre dans la fabrication notamment de tableaux.

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